Cinéma le Florival – FESTIVAL A’VENIR SUR TERRE
Date : 24/03/14 Durée : 1h30
Étaient présents : Mme. REZAIGUIA Coordinatrice de l’internat, M. SILVA SEQUEIRA Maître d’internat, Mme ERTLE Maîtresse d’internat, Mme BRESSOWAN Assistante d’éducation de l’internat.
Objectifs :
- Sensibilisation sur l’environnement.
- Prise de conscience citoyenne
- Prise d’information pour le projet LFA
Présentation :
Le Festival « A’venir sur Terre » a lieu du 21 au 29 mars 2014 au Cinéma Le Florival, de Guebwiller. Une sélection de 9 films, a été faite, sur le thème de l’environnement. Les projections sont suivies de débats et interventions de réalisateurs. Au programme : « La santé dans l’assiette » de Lee Fulkerson, « Il était une forêt » de Luc Jacquet, « Sous les pavés la Terre » de Thierry Kruger et Pablo Girault, etc.
Les internes ont participé à ce festival et sont allés voir Super Trash de Martin Esposito. Avec : Martin Esposito, Raymond Pettavino, Frédéric Pellerin, ce documentaire dure 1h14.
Synopsis :
Martin revient sur les lieux de son enfance. Ces lieux sont maintenant ensevelis par une gigantesque décharge à ciel ouvert.
Seule sa cabane est toujours là, un ancien abri pour les ouvriers agricoles de lʼépoque, maintenant à la lisière de la décharge. Il décide de sʼy installer et de vivre dans ce monde fait dʼordures rythmé par le ballet, le va-et-vient incessant des camions et bulldozers qui déchargent et nivellent les déchets. Petit à petit les employés de la décharge se familiarisent avec sa présence et lui révèlent les secrets de cette “zone“ : lʼendroit de lʼenfouissement des fûts dʼarsenic, le trajet du lixiviat, ce jus de décharge, ce poison mortel qui sʼécoule à travers une rivière sauvage et foisonnante jusquʼà la mer. Martin, au fil des jours et des mois, va faire son trou dans ce monde invivable jusqu’à sembler aller vers la folie. Il se nourrit des ordures. Il essaye, malgré tout, de recréer un univers vivable au milieu de la valse des camions qui lʼévitent en le frôlant. Le jeune homme ne veut pas se résigner, il essaye de rendre cet univers ludique, humain. Il écrit dans sa cabane son journal, ses pensées. Il se lave dans la rivière chaque jour comme de retour à un monde primaire. Il soigne les animaux prisonniers de cet enfer, il surfe sur la vague géante générée par les détritus. Il est au-delà de la dénonciation, il essaye par ce film, dans un effort désespéré, de faire une métaphore de notre monde loin de la culpabilité. Il ne veut pas accepter cet univers qui lui a été imposé, il veut se lʼapproprier, lʼingérer, le digérer. Jusquʼau jour de la fermeture définitive où il sauvera une dernière mouette de l’empoisonnement. La décharge fermée, Martin erre dans ce no man’s land, avec sa caméra. Il enterre des oiseaux, traîne parmi les Caterpillar abandonnés comme sʼil ne pouvait se résoudre à quitter cet endroit. Tout est recouvert de terre, mais comme des fantômes, des sacs de plastique sʼéchappent du sol et volent dans le ciel emportés par le vent et qui frappent la caméra.
http://www.youtube.com/watch?v=ywleplr8UFg
http://www.destinydistribution.com/distribution/super-trash/