Vernissage de l’exposition “Des monstres…et des pièges”
Date : 17/03/2013 Durée : 1 h
Etaient présents : Mme. KRUGER, Plasticienne, M. REBMANN, Maire de Guebwiller, M. STUDENY, Proviseur de l’internat de réussite, M. SKARNIAK, chargé de mission, M. EL ALOUA, coordonnateur, Mme. REZAIGUIA, assistante d’éducation, M. DE MEYER, maître d’internat.
L’équipe de la médiathèque : Mme. TSCHAEN ( Directrice de la médiathèque), Mme. FACCHIN (Responsable de la section adulte), Mme. DE OLIVEIRA (Section adultes), M. GIRARD (Section adultes), M. NEVEUX (Responsable de la section musique), Mme. CHOLLEY (Responsable de la section jeunesse) et Mme. GONTARD (Section jeunesse).
Objectifs :
- Présenter leur projet artistique.
- Expérimenter le champ de l’art contemporain comme lieu d’expression.
- Comprendre le travail de la photographie (prise de vue, retouche sur logiciel photo, maquillage,…)
- Stimuler les facultés de création et mise en valeur de la réalisation d’un projet.
Contenu :
Les élèves de sixième de l’internat de réussite ont réalisé au cours de l’année un projet artistique et pédagogique intitulé « Des monstres … et des pièges » animée par Mme Marina Kruger artiste plasticienne. Les élèves ont donc crée des sculptures, maquettes, portrait autour des thèmes de la peur, du piège, de la grimace, et de la méchanceté.
« L’objectif principal de ces ateliers artistiques est de donner des pistes de réflexion et de création aux jeunes collégiens en côtoyant un professionnel du milieu artistique. La forme des ateliers artistiques va permettre aux jeunes de s’exprimer à travers diverses techniques et médiums : dessins, collage, assemblage et volume, photographie,… »
Ce projet est composé de blind portrait, de photographies, et de maquettes.
Lors de leur première séance d’atelier artistique, les élèves ont débutés par des blind portraits. Mme. KRUGER nous explique en quoi consiste ce procédé « Je dessine des personnes de mon entourage en les observant continuellement. Je ne regarde la feuille à aucun moment. Ce procédé entraîne une perturbation de la perception. C’est une expérience qui court-circuite l’action de regarder avec celle de dessiner puisqu’elles se font simultanément. Habituellement, on observe et ensuite on reproduit, alors qu’ici l’œil voit ce que la main reproduit au même moment. On pourrait presque parler de « perception brute » car l’enregistrement est immédiat. La durée est courte mais la concentration intense. Je dessine les gens tels que je les vois. Chacun a ses traits bien spécifiques, qui s’organisent afin de « créer » un visage. A ma manière, je tente simplement de représenter ces personnes avec quelques traits qui les caractérisent. »
Le groupe de collégiens s’est prêté au jeu avec beaucoup d’amusement.
La série de photographies intitulée « Monstres » est composée de 19 portraits des collégiens. Ce travail s’est effectué sur 2 séances. La première étape fut la prise de vue où les garçons ont appris à travailler en binôme et à se diriger les uns les autres en tant que modèles afin d’obtenir le résultat souhaité. L’objectif était de transformer les traits du visage avec des matériaux très simples tels que du scotch, du cellophane et encore des plaques de verre. L’enjeu se trouvait dans la manipulation de ces matières et de ce que les jeunes pouvaient en tirer en les appliquant contre le visage de leur camarade. Se déguiser et se grimer permet un certain détachement de soi et de ne pas se prendre trop au sérieux. Les garçons l’ont bien intégré et certains cherchaient à provoquer de la peur quant d’autres cherchaient plutôt à faire rire…
La deuxième séance consacrée à ce travail permit aux jeunes de sélectionner eux-mêmes à partir de « planches contact » deux photographies parmi la totalité des photos réalisées. Ensuite, à l’aide du logiciel de retouche photo « Photoshop », ils ont recadré les portraits et légèrement modifié le contraste et les couleurs de certains clichés. Ce projet fut une sorte d’introduction au travail photographique tant au niveau de la prise de vue et de la gestion d’un modèle qu’au niveau informatique ce qui induit forcément, comment trier les photos et retoucher la sélection finale.
En ce qui concerne la thématique du piège et des réalisations des différentes maquettes, ils ont dans un premier temps en groupe fait un « brainstorming » pour rassembler toutes les idées, les définitions et les images que le thème évoquait à chacun. Ensuite, chaque jeune a réalisé un croquis afin de préparer le passage au volume. La plasticienne leur avait donné comme point de départ le format d’une boîte à chaussure. Vu le peu de temps mit a leur disposition il paraissait plus sage pour l’artiste de travailler sur des maquettes et non sur des sculptures de tailles improbables ! Certains sont sortis du format boîte à chaussures et nous proposent des assemblages sculpturaux plutôt étonnants !
Jeudi 14 mars 2013 a eu lieu le vernissage à l’espace jeunesse de la médiathèque de Guebwiller, cela fut l’occasion pour eux de présenter leur travaux au public.